Fight for Macintosh !

Dernière mise à jour effectuée le 03/04/2000


Pourriez vous imaginer un monde sans Macintosh ?


Pour ma part la réponse est clairement non !
et je vais tenter de vous expliquer pourquoi il ne saurait en être vraiment autrement pour quiconque.

Petite histoire

C'est en 1985 que je me suis pour la première fois servi d'un Macintosh Apple.

Au regard des PowerMac G4 qui sortent aujourd'hui, c'était un modèle bien simple :
   équipé d'un 68000 cadencé à 8 Mhz,
   de 512 ko de RAM,
   d'un lecteur de disquettes simple face 400 ko,
   sans disque dur,
   avec comme progiciels de base MacWrite et MacPaint,
il était pourtant très nettement en avance par rapport au reste de la micro-informatique alors principalement représentée par les IBM PC et AT.

La révolution Apple

Avec sa souris, son interface graphique à la fois ergonomique et intuitive basée sur le wysiwyg (what you see is what you get), le Macintosh introduisait, le 24 janvier 1984, pour la première fois auprès du grand public, les concepts qui sont aujourd'hui repris et (mal) copiés par tous les fabricants d'ordinateurs sans exception.

Ces concepts de base ont permis de rapprocher la machine informatique (laquelle reste, et restera fondamentalement complexe) de l'homme, et non le contraire.
Soyez certains que sans eux la micro-informatique ne serait pas devenue ce formidable outil, mais serait encore réservée aujourd'hui à un public averti, celui des informaticiens (dont je fais partie).

Apple et Microsoft, le meilleur et le pire

Il vous faut bien comprendre que c'est grâce à Steve Jobs et Steve Wozniak, fondateurs d'Apple, et en aucun cas grâce à Bill Gates, fondateur de Microsoft, qui avec Windows s'est toujours contenté de plagier (bien mal) l'interface du Macintosh, que la micro-informatique peut rendre service tous les jours à monsieur-tout-le-monde.

Je lisais dans Le Monde Informatique que : "Apple dispose d'une force dont aucun autre constructeur ne peut se prévaloir : l'attachement quasi religieux (voire fanatique) d'une forte proportion de ses clients", et je dois dire que cela définit assez bien ce que je ressens vis à vis d'Apple ;-)

Je pense qu'il n'y a pourtant là aucun aveuglement, mais tout simplement une profonde marque de reconnaissance vis à vis du pas décisif, et qui, soyez en certain, restera dans l'histoire des techniques, qu'Apple a fait franchir à la micro-informatique.

Apple est pour moi synonyme de Progrès et d'Innovation, Microsoft n'est que lourdeur et plagiat...

L'attachement à Apple est donc une conséquence naturelle.

Prenez les dernières versions de Microsoft Word ou Excel, comme usines à gaz je ne connais pas de meilleurs exemples. Que ce soit du point vue, occupation en RAM et sur disque dur, nombre de fichiers installés, ergonomie, volume de documentation dans laquelle on ne trouve rien dès lors qu'on y recherche une information précise, nombre de bugs laissés aux bons soins des utilisateurs finaux (*), ces progiciels détiennent tous les records !

A ce propos je recommande la lecture de l'excellent fanzine "Le Virus Informatique" (10 F seulement en kiosque)...

(*) : Il y a d'ailleurs tout lieu de penser que ceci n'est pas fortuit puisque Microsoft rend ainsi sa clientèle captive de ses produits, promettant la correction des bugs dans la prochaine version (version qui bien sûr est elle même buguée...)

Pourquoi cet acharnement médiatique contre Apple ?

C'est un fait assez consternant, depuis des années une certaine presse (aux mains du lobby Wintel ?) parle de la mort imminente d'Apple, alors que bien souvent cette même presse utilise des Macintosh pour écrire ses articles. De nombreux exemples sont disponible ici.

Parfois à les lire on pourrait même penser qu'ils la souhaitent ?!

Comme si Apple subissait le "syndrome du premier de la classe" : tout monde la jalouse, tout le monde lui tape dessus, parce qu'au fond on sent bien qu'elle est la meilleure, et qu'elle sera toujours en avance, à moins de la supprimer par un moyen ou par un autre.

Car c'est aussi un fait, l'innovation a toujours été du côté d'Apple, très rarement du côté de celui de Microsoft. En fait ses seules "innovations" sont issues des start-up ou des sociétés concurrentes qu'elle a rachetées après les avoir littéralement asphyxiées en utilisant des "procédés" qui sont au coeur du procès qui se tient actuellement aux Etats Unis.

Outre l'interface de MacOS : ColorSync, Cyberdog, FireWire, OpenDoc, Open Transport, Quicktime Media Layer (Quickdraw 3D, Quicktime, Quicktime VR),True Type, WebObjects, toutes ces technologies en sont les meilleurs exemples, et MacOS X est la prochaine.


A moins que cet acharnement ne soit fomenté par certains "techno-prêtres" (consultants, experts, ingénieurs système, responsables de parcs micro-informatique, etc...) bien placés, lesquels, au vu de l'énorme simplification apportée par Apple à la micro-informatique et sentant leurs emplois remis en cause, font tout pour dénigrer les solutions Apple.

Et on peut comprendre effectivement leurs inquiétudes. Si un simple utilisateur est capable de se débrouiller seul dans la plupart des situations, là où 10 personnes étaient nécessaires pour gérer un parc de machines, une seule suffira si ces machines sont des Macintosh !

Et puis dans l'esprit d'un grand nombre de personnes, entretenu par ces techno-prêtres pour justifier leur rôle et leur salaire, l'informatique c'est quelque chose de compliqué, cela ne peut pas être simple, ou bien alors ce n'est pas sérieux ou "pro" (les premiers Macintosh ont souvent été pris pour des jouets).

Bon nombre d'utilisateurs, et on peut les comprendre, ne peuvent pas non plus accepter de jeter aux orties le lourd investissement en temps et en argent qu'ils ont fait dans l'apprentissage des rouages compliqués de cette micro-informatique obsolète. Et parmi ceux-ci, certains ne veulent pas perdre la face en reconnaissant que les Macintosh sont supérieurs aux PC Wintel qu'ils utilisent.

Mais au bout du compte, qui paye cet obscurantisme entretenu, ce tir de barrage vers une micro-informatique plus simple ?

Eh bien c'est vous et moi, et ceci est beaucoup plus grave, car les entreprises qui emploient ces techno-prêtres et cette micro-informatique, que je qualifierai de "paléolithique", doivent amortir non seulement des coûts salariaux supplémentaires mais également la moindre productivité induite par ces machines dépassées, et en définitive vendre plus cher leurs produits !

Pourquoi la grande distribution vend t'elle surtout du PC ?

Dans la grande distribution, vendre un Macintosh Apple, c'est vendre un ordinateur et quelques logiciels, point !

Et ceci pour plusieurs années, car Apple s'est toujours attachée à assurer la compatibilité ascendante de MacOS.
Même lorsque les Macintosh sont passés de la famille 68000 au PowerPC en 1994, la transition s'est faite en douceur et a été quasi transparente pour 99% des utilisateurs.

Par contre vendre un PC sous Windows, c'est la garantie de vendre dans l'année un nombre impressionnant de modes d'emplois (rendus nécessaires par le peu de convivialité de cette machine), de cartes additionnelles et autres accessoires, manquant au PC de base.

C'est aussi la garantie de revendre un nouveau modèle dans les 2 ans, le vieux étant devenu "ringard" par obsolescence programmée.

Essayez donc de faire tourner Windows 98 sur un PC équipé d'un 80286 !
Mon premier Mac SE (basé sur un 68000), acheté en 1987, lui tourne toujours (sous système 7.1) sans avoir rencontré le moindre problème malgré une utilisation quotidienne. Quel PC peut en dire autant ?!!

Du point de vue du revendeur le marché du PC est donc, on le comprend bien, beaucoup plus juteux.

Mais l'utilisateur lui, en faisant le choix Wintel, est tout simplement pris pour un gogo !

Micro$oft

La seule "qualité" (?) de Microsoft est de savoir injecter des millions de dollars pour faire beaucoup de bruit avant la sortie d'un produit, y compris des années avant si nécessaire, histoire d'occuper et de verrouiller le marché, à tel point que certains ont même inventés l'expression "vaporware" pour définir cette façon de procéder.

Vous me direz qu'avec les millions de dollars mis en place pour ces opérations marketing on pourrait faire vendre n'importe quoi... C'est d'ailleurs bien ce qui se passe : rappelez vous du lancement de Windows 95 !
Tout cela pourquoi, une pâle imitation de l'interface Apple, bourrée de bugs et qui est aussi en bonne place dans le top-ten des usines à gaz mal foutues. Pour les sceptiques en voici quelques exemples !

En ce qui concerne Windows 2000 Microsoft référencie aujourd'hui plus de 60.000 bugs dont 28.000 jugés graves ! On croit réver, et on peut se demander quels sont les inconscients qui vont acheter et utiliser cette bombe à retardement ?

Le rouleau compresseur Micro$oft se contente systématiquement de racheter ou de plagier les sociétés qui innovent et pourraient mettre en péril son hégémonie, stérilisant peu à peu le marché sans prendre jamais aucun risque. Je vous recommande vivement de lire à ce sujet "LE HOLD-UP PLANETAIRE - La face cachée de Microsoft" par Roberto Di Cosmo et Dominique Nora.

Le quasi monopole de Microsoft dans l'industrie du logiciel est très dangereux car il empèche une saine compétition équilibrée et l'innovation qui en découle. Tel un cancer, Micro$oft dissémine ses métastases dans toute l'industrie et il est grand temps que nous réagissions avant le stade terminal du "monopole sur l'Information". Comprenez bien que je ne prône pas la disparition complète de Microsoft, mais simplement un retour à l'équilibre des forces en présence.

Car n'en déplaise à certains, nous ne voulons pas qu'un jour Monsieur Bill Gates, multi-milliardaire en dollars, soit le maître du monde industriel et nous impose sa façon de voir les choses...
Bill Gates, que certains prennent pour un visionnaire (?!) en oubliant qu'il a, entre autre, raté le coche de l'Internet, et qu'il tente maintenant de rattraper en distribuant gratuitement son navigateur. Ce qui, à l'époque, a d'ailleurs contraint Netscape, leader du marché, à adopter la même stratégie et même à mettre les sources de son navigateur dans le domaine public !

Micro$oft est en train de tomber sous le coup des lois anti-trusts Américaines et sa survie dépend également de celle d'Apple, c'est peut être aussi cela qui explique l'investissement de 150 millions de dollars effectué par Microsoft dans des actions (sans droit de vote) Apple, somme qui reste symbolique par rapport aux profits (1 milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel) réalisés par Microsoft en vendant ses progiciels pour les plate-formes MacOS.

Il est grand temps que les industriels utilisateurs d'informatique, réalisent qu'ils sont littéralement en train de se jeter dans la gueule du loup, pieds et poings liés, lorsqu'ils ne font que le choix Microsoft. La situation est aujourd'hui alarmante !

Que ferez vous messieurs les décideurs lorsque le seul choix sera le choix Micro$oft et que vous n'aurez plus qu'à dire 'Amen' à la politique Micro$$oft et aux prix qu'elle imposera ?

Trouvez vous normal aujourd'hui, lorsque vous achetez un PC, de vous voir imposer Windows sur le disque dur comme système d'exploitation ?!
Même si vous n'en avez rien à faire de Windows et que vous souhaitez par exemple installer Linux, système d'exploitation libre et gratuit autrement plus fiable, sur votre PC il vous faudra quand même acheter une licence Windows. Impossible de faire autrement !
La dîme et la gabelle ont disparues depuis bien longtemps, pourtant tout acheteur de PC verse aujourd'hui une "taxe" à Micro$oft quelque soit l'utilisation qu'il en fait ! Vous trouvez cela normal ?

Cette situation scandaleuse est inadmissible !

Boycott Micro$oft

Mais comme toujours c'est plutôt la vision à court terme et les comportements "moutons de Panurge" qui prédominent actuellement en France, en Europe, et dans le reste du monde industriel.

Cette attitude est d'autant moins compréhensible que Micro$oft, en livrant systématiquement avec retard des progiciels non débuggués, se moque ouvertement de ses clients. Mais non, rien n'y fait, l'aveuglement semble général et une nouvelle sorte de SIDA (Syndrome d'une Informatique Déficiente Acquis) se propage peu à peu. C'est à croire que les utilisateurs de Micro$oft, totalement endoctrinés, ont fini par intégrer dans leur subconscient le fait que l'informatique est quelque chose de compliqué, et que bugs et retards sont un mal nécessaire et inévitable.

L'uniformisation (par le bas) est de rigueur, et puisque Micro$oft détient la plus grosse part du marché c'est certainement qu'il doit avoir les meilleurs produits (ce type de raisonnement permet également d'établir que les insectes sur terre représentent la forme de vie la plus achevée puisqu'ils sont, et de très loin, les plus nombreux sur notre planète).

Eh bien non, et le paragraphe suivant vous explique pourquoi !

Pourquoi le meilleur choix est il le choix Apple

*
Sa capacité d'innovation n'est plus à démontrer. Depuis ses débuts Apple, toujours à la pointe du progrés, est un véritable moteur pour la micro-informatique. L'iMac et l'iBook en sont de bons exemples. En choisissant Apple non seulement vous êtes certains d'être toujours en avance sur vos concurrents équipés de PC wintel, mais en plus vous stimulez l'innovation dans le domaine de la micro-informatique.
*
Apple est le seul constructeur fabriquant à la fois le micro-ordinateur et le système d'exploitation tournant dessus, d'où une intégration matériel - logiciel inégalée dans le monde de l'informatique.
*
Son parc installé de 25 millions d'unités, pour 80 millions d'utilisateurs, de par le monde est un gage de pérennité. Plus 31 millions de Macintosh ayant été vendus depuis 1984, ceci signifie que 80 % de tous les Macintosh vendus fonctionnent aujourd'hui. Quel autre constructeur peut-il se vanter d'avoir des machines d'une telle fiabilité ?

Les ventes record d'iMac et d'iBook ainsi que de PowerMac G4, et en ce qui concerne la France, la fréquentation en progression constante d'Apple Expo démontre, s'il en était encore besoin, à quel point le Macintosh suscite d'intérêts.

*
Pour améliorer sa productivité et son efficacité Apple adopte désormais les méthodes de flux tendu, et la vente directe et sur mesure via l'Internet.
*
L'interface du Macintosh est plus conviviale et son utilisation est bien plus simple, plusieurs enquêtes auprès du grand public le montrent. Bill Gates lui même le reconnaît !

Apple est d'ailleurs numéro 1 dans le monde de la PAO, monde pour lequel la convivialité et le wysiwyg sont des paramètres fondamentaux.
Apple est également numéro 1 pour le marché de l'éducation.

Apple est également le premier constructeur qui se soit soucié des personnes souffrant d'un handicap physique, et qui ait intégré à son système d'exploitation des facilités permettant à ces personnes un accés plus aisée à l'informatique.

Les personnes qui vous disent que Windows est maintenant au niveau de MacOS n'ont en général jamais travaillé sur Macintosh.
Professionnellement obligé de pratiquer les trois environnements (MacOS, Windows NT et 95+3) je suis bien placé pour vous dire qu'il n'y a vraiment pas photo. L'interface Windows reste foncièrement inconsistante, l'OS étant quant à lui profondément bogué!

*
Son interface conviviale, intuitive, et homogène a pour conséquence d'alléger le coût de formation des utilisateurs, beaucoup moins de choses sont à apprendre et à retenir pour utiliser un Macintosh.

Il en résulte une meilleure productivité des utilisateurs sur Macintosh qui ont moins à se soucier des aspects purement informatiques de leur machine (le Mac est comme une voiture moderne, nul besoin d'être mécanicien pour conduire), ce qui est loin d'être le cas d'un PC sous Windows.

De nombreux industriels pourront vous confirmer qu'un parc de Macintosh est moins cher (jusqu'à 50%) à gérer et à maintenir qu'un parc de PC.

Contrairement au PC le système d'exploitation du Macintosh et son interface ont été conçus dés le départ pour s'adapter au raisonnement humain naturel.
C'est pour cette raison que Windows n'égalera jamais MacOS, car on ne transforme pas un Australopithèque, fût-il afarensis, en Homo sapiens sapiens, simplement en l'habillant d'un costume et en tentant de lui donner quelques cours de philosophie ;-)

Savez vous que tous les développeurs du monde Apple respectent le "Human Interface Guidelines", document spécifiant ce que doit être l'interface d'une application tournant sur Macintosh.
C'est pour cette raison que toutes les applications tournant sur Macintosh ont le même "look and feel" et permettent aux débutants de s'y retrouver dès les premiers clics de souris.

Il n'en est rien dans le monde du PC où chaque développeur réinvente la roue en matière d'interface homme machine.

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Contrairement à Windows qui se prétend être "Plug and Play", le Macintosh lui l'est réellement et ceci depuis de nombreuses années.
De plus le Macintosh demeure la machine la mieux équipée en standard, tant au point de vue de la vidéo que du son.
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Si par extraordinaire vous trouviez une application tournant sur PC sans équivalent sur Macintosh, de nombreux émulateurs logiciel (1) vous permettront de la faire fonctionner sur votre Macintosh, et ceci avec des performances dignes des meilleurs Pentiums, étant donné la puissance brute délivrée par les dernières puces PowerPC.

1: RealPC et SoftWindows de Insignia Solutions, VirtualPC de Connectix,...

*
Pour ceux qui, déjà équipés de Macintosh, songeraient à les changer pour des PC, une étude réalisée par GISTICS, et projetée sur 3 ans, montre que le remplacement d'un parc de vieux Macintosh par autant de PC sous Windows s'avére être un très mauvais calcul financier par rapport au remplacement par de nouveaux Macintosh.
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Ses micro-ordinateurs sont construits autour d'un microprocesseur PowerPC (fabriqué par IBM et Motorola) intrinsèquement plus puissant, car bâti sur une architecture moderne RISC (Reduced Instructions Set Processor) issue des stations de travail.

Les Pentiums Intel et assimilés quant à eux sont encore basés sur de vieilles architectures CISC (Complex Instructions Set Processor), beaucoup plus chères à concevoir et fabriquer, et qui arrivent aujourd'hui aux limites de leurs potentialités.

A fréquence égale, les PowerMac sont plus performants que les PC basés sur Pentium.
Le benchmark multi plate-forme (Pentium, PowerPC, et Cyrix) réalisé par le magazine Byte avec le logiciel graphique Adobe Photoshop, gros consommateur de puissance CPU, le démontre également. Idem pour les benchmarks réalisés avec MacBench et Photoshop.
Idem pour le benchmark effectué avec le logiciel Mathematica.

A ce propos méfiez vous des benchmarks comparant Mac et PC effectués avec des logiciels Microsoft, ces derniers ne sont en général pas natifs du monde Mac, mais de simples portages non optimisés issus du monde PC.

Aujourd'hui le portable le plus puissant du marché est le PowerBook G3 d'Apple : le tout dernier modèle intègre en son sein la puce PowerPC 750 (G3) cadencée à 500 Mhz. Des performances que ne sont pas prêts d'atteindre les portables PC étant donné la consommation électrique et le dégagement de chaleur du Pentium III.

Pour l'anecdote sachez également que c'est une puce PowerPC (durcie au radiation) qui a géré les modules Surveyor et Pathfinder de la mission sur Mars organisée par la Nasa.

Enfin la dernière génération G4 des puces 64 bits PowerPC, associée aux technologies cuivre et Altivec, sera cadencée à 1200 Méga hertz, voire plus, et pourra intégrer jusqu'à 100 millions de transistors sur la même puce. Le monde WIntel n'a qu'a bien se tenir ...

*
Apple a racheté NeXT, société fondée par Steve Jobs lorsqu'il a quitté Apple, et NeXT, reconnue du monde industriel, est la société qui à l'heure actuelle a conçu les outils de développement les plus conviviaux et performants du marché.

Ceci permet en ce moment à Apple (1) de migrer progressivement vers les OS ultra modernes que sont MacOS X Server et MacOS X.

1: Contrairement à Micro$oft, qui avec ses usines à gaz que sont Windows 9x et NT, passe plus de temps à faire du rafistolage logiciel qu'à innover, et qui cède de plus en plus de terrain face à Linux lui aussi issu de la famille Unix.

*
Les Macintosh ont passés l'an 2000 sans problèmes, ce qui est loin d'avoir été le cas des PC sous Windows (95, 98, NT).
*
Enfin contrairement à ce que pensent beaucoup l'avenir des plates-formes Windows-Intel est fortement compromis, et ceci pour les raisons suivantes :

Raisons matérielles :

  • Les Pentiums, outre les nombreux bugs (1) qui émaillent ses évolutions, sont actuellement en phase "d'acharnement thérapeutique" et promis à une fin proche. Il faut savoir qu'à fréquence égale le PowerPC G4 consomme 7 fois d'énergie et est trois fois plus petit que le Pentium III, tout en surclassant complètement ce dernier. C'est dire le décalage technologique qui existe et s'accroît jour après jour entre les Macintosh et les PC.
  • Intel travaille d'ailleurs sur "Merced" une nouvelle puce RISC/CISC destinée à remplacer les Pentiums, mais IBM et Motorola avec le PowerPC possèdent plusieurs années d'avance dans ce domaine (ils en sont actuellement à la 4 ème génération des puces de ce type !). On vient d'ailleurs d'apprendre qu'Intel, suite aux nombreux problèmes rencontrés, ne prévoyait pas la sortie de Merced avant la fin de l'an 2000.

  • IBM et Motorola, contrairement à Intel, maîtrisent aujourd'hui la technologie (2) utilisant le cuivre (bien meilleur conducteur) à la place de l'aluminium pour graver les puces. Cette technologie leur donne un avantage supplémentaire dans la miniaturisation des transistors, laquelle entraîne des dissipations thermiques plus faibles, un plus grand nombre possible de transistors sur une même puce et des fréquences d'horloge plus élevées, en définitive des microprocesseurs incomparablement plus puissants et avec un fort potentiel évolutif.
  • 1: Rappelez vous le bug qui provoquait des erreurs dans les calculs effectués par le Pentium. Mieux le dernier en date, référencé "F0", affecte aujourd'hui des millions de puces et provoque le gel complet du Pentium dans son fonctionnement. Intel = Bug-Inside !
    Récemment, Intel vient de reconnaître que son dernier Pentium III "Xeon" était bugué.
    2: Baptisée CMOS 7S chez IBM, et Dual-Inlaid Metallization chez Motorola.

    Raisons logicielles :

  • Windows 98 (qui n'est en fait qu'une simple version de Windows 95 débuggée (ou moins buggée)) après avoir été maintes fois retardé (grande classique Micro$oft) sera la dernière version. Après les utilisateurs de PC devront acheter Windows NT (rebaptisé 2000) (lequel est encore bien buggé et sujet à des instabilités chroniques, et je dirai même de manière honteuse pour un OS qui se dit professionnel), quitte à changer une fois de plus de configuration si celle qu'ils possèdent est insuffisante pour faire tourner cette usine à gaz (plusieurs dizaines de millions de lignes de code !)..

  • Si Windows NT 4.0 est toujours bien buggé (on en est au service Pack 5 !), Windows NT 5.0 (3), quant à lui, après avoir été repoussé maintes fois, ne verra jamais le jour !
    A la place Microsoft préfère sortir une version édulcorée (mais non moins buguée : plus de 60.000 référencés à ce jour) baptisée Windows "2000". Remarquez à ce propos que Microsoft remplace les numéros de version de ses logiciels par des dates, ce qui en dit long sur la pérennité programmée de ceux-ci.

    Il faut également savoir que l'hypothétique (quelles entreprises s'y risqueront ?!) passage de Windows NT 4.0 à Windows 2000, pour les machines en réseau, ne pourra se faire que par parcs entiers. Le coût de passage pour chaque machine quant à lui est supérieur à 1000 dollars.

  • De plus en plus d'utilisateurs de PC wintel, excédés par les nombreux bugs de leur OS, finissent par remplacer Windows par Linux (Unix gratuit bénéficiant aujourd'hui de toute la synergie de l'Internet pour ses évolutions et son expansion).

  • Mis au point par Sun, Java, autre windows-killer, en permettant d'implémenter le concept novateur de "machine virtuelle" remet complétement en cause l'emprise de Microsoft sur la micro-informatique.

  • Sous prétexte de vouloir à tout prix gagner la course aux navigateurs face à Netscape, Microsoft en intégrant son navigateur à l'interface de Windows 98, sans s'en rendre compte, est purement et simplement en train de se fourvoyer. L'interface des navigateurs, si elle est bien adaptée à une utilisation sur le web, se prête par contre très mal à une utilisation classique "hors ligne". De plus en alourdissant inutilement l'interface elle diminue considérablement sa réactivité.

  • Le passage du parc logiciel PC sur Merced est loin d'être gagné, et vu ce qui s'est toujours passé jusqu'à présent dans le monde Micro$oft, il y a fort à parier que ce parc sera tout simplement à changer, et ceci bien sûr au prix fort, marché captif oblige !

  • En face vous avez MacOS X Server et MacOS X (prévu pour mi 2000), les nouveaux OS d'Apple, des concurrents redoutables : multitâches préemptifs, multi-utilisateurs, et multi-processeur symétrique (ce dont Windows NT est bien incapable).

    MacOS X véritable fusion de MacOS et de Rhapsody, basé lui aussi sur le noyau Mach 3.0 (Unix lignée BSD), comprendra outre une blue box "Classic" (qui fera tourner 99% des logiciels MacOS actuels), une yellow box "Cocoa" (qui fera tourner tout le parc logiciel OpenStep (NeXT)), un moteur Java, une couche logicielle BSD et les API "Carbon" permetant aux développeurs du monde MacOS d'effectuer une transition en douceur et à moindre coût vers ce nouvel OS.

    3: Anthony Moillic, président de l'association française des utilisateurs de Windows NT (alias French Windows NT User Group) : " Créer des effets d'annonce pour provoquer l'attente des utilisateurs et tenter de bloquer le marché avec des séries de versions bêta ou finales inachevées est une pratique courante, mais cela commence à devenir insupportable pour les utilisateurs, qui ont de plus en plus l'impression de payer pour être des cobayes ! "

    Raisons économico-politiques :

  • Microsoft est sur le point de tomber sous le coup des lois anti-trust américaines. De plus en plus de constructeurs et même d'états américains sont en procès avec le "géant". L'Europe aujourd'hui se penche également de très près sur les méthodes anti-concurrentielles employées par Microsoft.
  • Intel accusée elle aussi de pratiques anti-concurrentielles est en train de suivre le même chemin.
  • La plupart des grand constructeurs, IBM en tête, sentant probablement le vent changer de direction, se détournent peu à peu de Windows et s'investissent massivement dans le monde du logiciel libre et notamment autour de Linux.

  • *
    En choisissant Apple, pour résumer tout ce qui précède, vous êtes certain d'être plus efficace que vos concurrents équipés de PC sous Windows, et dans la guerre économique mondiale qui sévit actuellement, cet atout peut faire toute la différence !

    Epilogue

    Il est clair, chiffres et enquêtes à l'appui, qu'aujourd'hui les Macintosh sous MacOS (et bientôt MacOS X) sont les micro-ordinateurs les plus puissants, les plus conviviaux et sur lesquels la productivité est la meilleure, mais ces faits sont trop souvent occultés ou ignorés dans les entreprises et auprès du grand public.

    Pour combien de temps encore ? Cela dépend un peu de chacun de nous et du discours qu'il tient vis à vis des avantages, maintenant écrasants, du Macintosh par rapport aux PC sous Windows.

    Sites de soutien du Macintosh

    Si vous avez besoin d'autres arguments pour vous convaincre, convaincre vos proches, et convaincre votre hierarchie, je vous conseille d'aller également visiter les sites suivants.

    Enfin n'oubliez pas de repasser voir cette page car je l'enrichis régulièrement ;-)


    Apple

    Macintosh forever :-)


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