Le Point : page 3/3
Vous trouverez ici l'article du Point du 17/01/1998 dans son intégralité (écrit en noir, les paragraphes étant précédés du signe: > ) et ma réponse aux auteurs (en bleu).
Les extraits du dossier du 06/03/1999 sont placés juste après.
Le Point, après "L'Agonie d'Apple" (cf. n°1312 du 8 nov 97), sans doute déçu d'avoir échoué dans ses prévisions, suite au retour d'Apple aux bénéfices pour son premier trimestre fiscal, nous livre encore ici un article affligeant :
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Apple n'est peut-être pas très vaillant par les temps qui
courent, mais la firme de Cupertino a encore de (très) beaux restes.
En voici une preuve : le Powerbook G3, une bombe qui se joue des plus difficiles
et des plus lourdes applications multimédias. Pour les nomades qui
vouent un culte aux ordinateurs portables à la pomme,
Jusqu'ici, rien à dire.
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tout en se désolant de ne pouvoir y faire tourner les centaines
de logiciels qui n'existent que pour les PC, c'est peut-être la solution
: avec une application type RealPC, que nous avons testée avec succès
sur cet appareil, le Mac devient temporairement un PC.
Je serais curieux de savoir quelles sont ces CENTAINES d'applications qui n'existent que pour PC (donc sans équivalent sur Mac) et qui font le désespoir des utilisateurs de Mac.
Et je vous mets même au défi de ne m'en citer que 10.
Il est vrai que les applications PC et Mac sont binairement incompatibles, mais le Macintosh, plus ouvert au monde que le PC wintel, a l'avantage de disposer de plusieurs émulateurs PC : RealPC, SoftWindows, VirtualPC, ...
Ceci veut dire que lorsque vous possédez un Macintosh, vous pouvez non seulement accéder au parc logiciel Mac (lequel se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d'applications) mais vous pouvez également faire tourner virtuellement 99 % du parc logiciel PC, si par extraordinaire vous ne trouviez pas votre bonheur dans le parc logiciel Mac.
Les possesseurs de PC ne peuvent bien évidemment pas en dire autant.
On peut même penser qu'avec l'arrivée des puces PowerPC G4 à 1 Giga Hertz, les Macintosh feront tourner plus rapidement en émulation les applications PC, que les PC en natif.
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Le processeur ultrarapide (250 MHz), les 5 Go de disque dur, l'écran
SVGA à matrice active de 12,1 pouces en milliers de couleurs ( 800
x 600 pixels), le lecteur de CD-ROM (X 20) le dotent de capacités
plus que confortables pour supporter les pesanteurs des programmes PC.
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Pour les détails techniques complémentaires, l'amateur verra
son vendeur préféré, en ayant pris soin d'avoir bien
garni son portefeuille. Car la merveille - avec clavier Azerty, comme il
se doit - a un prix plutôt salé : 48 227 F TTC. Apple, c'est
maintenant réservé aux vrais accros. Est-bien raisonnable
?
Ce qui n'est pas raisonnable de la part du Point, c'est de laisser des "journalistes" faire de la désinformation systématique concernant Apple et ses produits.
Vous donnez un prix, soit, outre le fait que la plupart des revendeurs vendent le PowerBook G3 à 42 000 F TTC, vous "oubliez" :
- de dire que le PowerBook G3 d'Apple aujourd'hui est le portable le plus rapide de la planète, et que ceci risque de durer un bon moment (il faut savoir que la puce PowerPC G3 tout en surclassant complètement le Pentium II consomme 7 fois d'énergie et est trois fois plus petite que ce dernier, ce qui lui permet d'être facilement placée au coeur d'un portable).
- de donner le prix des portables haut de gamme de la concurrence, afin que le lecteur ait une échelle de valeurs, lesquels tout en étant sensiblement moins performants sont parfois même plus chers (je ne citerai pas de marques...).
A bon entendeur...
H.F, le 26 janv 98
L'explosion des nouvelles technologies s'accompagne de nombreuses désillusions qui coûtent cher aux consommateurs. Car ces marchés en pleine effervescence regorgent de chausse-trapes. Téléphones, télévision par câble, ordinateurs sont aujourd'hui au banc des accusés. Explications et mises en garde. Par OLIVIER BRUZEK.
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Un petit artisan ardéchois décide de s'acheter un ordinateur. Pour éviter les complications et les soucis de branchements, il porte son choix sur le iMac, le modèle grand public d'Apple. L'écran fait corps avec l'ordinateur, il n'y a qu'à brancher la prise de courant. Il souhaite en même temps acquérir une imprimante. Le vendeur l'oriente vers un modèle de la gamme Epson, l'une des rares marques à proposer des imprimantes pour Apple. Arrivé chez lui, impossible de relier l'ordinateur à l'imprimante, il faut un câble spécial... qu'on ne trouve qu'à Lyon ou à Grenoble.
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Les ralentis des micros
...
Ceux-ci (O.B parle ici des Mac) ne sont d'ailleurs pas aussi rapides qu'ils veulent bien le dire. Si l'on en croit les tests de laboratoires, les micro-processeurs G3, qui équipent la gamme Apple, sont plus rapides que ceux d'Intel, les plus courants sur les PC.
Certes. Mais, dans les conditions d'usage normal, le rapport s'inverse, notamment lorsqu'on surfe sur l'Internet. La majorité des sites visités par les Mac sur le réseau informatique mondial ont en effet été écrits par des PC. Les ordinateurs d'Apple perdent donc du temps à « traduire » les informations de PC en Mac avant de les afficher à l'écran. Une petite précision que la firme de Steve Jobs évite soigneusement de communiquer.
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Monsieur,
La lecture du dossier sur "Les nouveaux pièges à éviter" dans Le Point n° 1381 (6 mars 1999) m'a consterné, et en tant qu'ingénieur en informatique je voudrais rétablir la vérité sur certains points.
Non content de s'être ridiculisé dans "L'Agonie d'Apple" (Le Point n°1312 du 08/11/1997) Olivier Bruzek, grand détracteur d'Apple s'il en est, nous ressert un tissus d'âneries (et je pèse mes mots) à travers vos colonnes.
Je cite :
page 78 : "... Epson, l'une des rares marques à proposer des imprimantes pour Apple".
Faux. Les plus grands constructeurs d'imprimantes (Canon, Epson, Hewlett Packard, Lexmark, Oki, ...) ont des gammes complètes pour Apple.
page 78 : "... il faut un câble spécial... qu'on ne trouve qu'à Lyon ou à Grenoble".
L'anecdote est pour le moins tirée par les cheveux, puisque le câble USB (standard qui n'a rien de spécifique puisqu'il existe depuis au moins 2 ans dans le monde PC) dont il est question ici est normalement vendu avec l'imprimante par tout revendeur "sérieux".
page 82 : "Si l'on en croit les tests de laboratoires, les micro-processeurs G3, qui équipent la gamme Apple, sont plus rapides que ceux d'Intel, les plus courants sur les PC. Certes. Mais, dans les conditions d'usage normal, le rapport s'inverse, notamment lorsqu'on surfe sur l'Internet. La majorité des sites visités par les Mac sur le réseau informatique mondial ont en effet été écrits par des PC. Les ordinateurs d'Apple perdent donc du temps à "traduire" les informations de PC en Mac avant de les afficher à l'écran. Une petite précision que la firme de Steve Jobs évite soigneusement de communiquer".
Alors là je dois dire qu'Olivier Bruzek touche le fond, et à vrai dire il y aurait même de quoi éclater de rire devant tant de bêtises si votre hebdomadaire n'était pas destiné au grand public (lequel n'a pas forcément les connaissances nécessaire pour juger de la validité des informations qu'on lui délivre).
1°) : La majorité des sites web sont créés sur Macintosh et non sur PC, et ceci en raison des nombreux outils de création qui existent sous MacOS et de la meilleure productivité qu'ils apportent (cf Etude Gistics).
2°) : Le format des données (HTML, JavaScript, Java, GIF, JPEG, PNG, ...) délivrées par les serveurs web, les protocoles utilisés (HTTP, ...) sont indépendants des plates-formes clientes (MacOS, Unix, Windows, ...), il n'y a donc aucune " traduction " spécifique effectuée par tel ou tel micro-ordinateur.
Voilà, je trouve cela TRES GRAVE de la
part d'un journal comme Le Point, car en laissant publier tant d'idioties
:
- vous faites de la désinformation (voir de la propagande anti-Apple),
- vous ternissez l'image de votre journal,
- vous portez atteinte à la société Apple qui à
mon avis serait ici en droit d'exiger réparation.
Quant à Olivier Bruzek, je lui conseillerai :
1°) de faire une école de journalisme : afin qu'il apprenne à valider ce qu'il écrit.
2°) de se former un minimum sur les sujets pointus qu'il désire aborder.
3°) de changer de métier s'il échoue à l'un des 2 premiers points.
En vous remerciant de votre attention.
H.F, le 09 mars 1999
