10 Anecdotes


  1. Incroyable mais vrai
  2. Lettre d'un professeur
  3. Le médecin malgré lui
  4. Une leçon à retenir
  5. Des conseils précieux
  6. Le Mac à l'école
  7. D'autres à venir...


Course contre la montre

Apple a déjà lancé un défi à Microsoft pour déterminer quelle plate-forme était la plus facile à installer. Personne chez Microsoft n'a accepté de relever ce défi. Par contre, un rédacteur du magazine Windows Source a accepté. Le "concours" s'est déroulé lors d'une réunion du Software Publishers Association. Résultat: le Macintosh a pu être installé en 16 minutes 15 secondes, tandis que le PC a nécessité 26 minutes 15 secondes. Mais ce n'est pas là le fait le plus surprenant: le concurrent concourant pour le Mac contre cet expert du PC était un enfant de 10 ans.


Traduction d'une lettre du professeur Neil Fiertel de l'Université d'Alberta.

Je suis un professeur à l'université d'Alberta à Edmonton. J'utilise un Mac et je me débrouille avec DOS et Windows. La raison pour laquelle je ne m'intéresse pas outre mesure à la plate-forme PC vient du fait que je considère contre-productif l'apprentissage de son fonctionnement. Si j'avais été contraint à passer autant de temps à apprendre le fonctionnement et les façons de résoudre des problèmes que l'on fait mes collègues, cela ferait longtemps que j'aurais abandonné l'idée même d'utiliser un ordinateur. Avec mon Mac, je suis en mesure, sans devoir dépendre de l'aide extérieure, d'entretenir l'ordinateur, son système d'exploitation, mes applications et mes documents.

Mes étudiants sont principalement des utilisateurs de Macintosh, mais pas tous. Une de mes étudiante aux études supérieures, bien qu'elle ait profité d'une véritable aubaine à l'achat de son ordinateur Pentium, a mis 8 mois pour surmonter les obstacles l'empêchant d'avoir une adresse électronique. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas douée. Elle ne possédait pas de connaissances en informatique. Et, de mon point de vue, elle ne devait pas en posséder pour simplement se servir d'un ordinateur, de la même façon qu'un conducteur ne doit pas avoir besoin d'être mécanicien pour utiliser sa voiture.

Pour implanter une norme à l'échelle d'un campus, il est nécessaire de prendre comme critère de base le dénominateur commun de la facilité d'utilisation et non pas le critère qu'établirait un spécialiste pour lui-même. Car ce n'est pas tout le monde qui aime ça "jouer sous le capot". J'ose même dire que je doute que ce soit une majorité d'individus qui voudront passer leurs fins de semaines à résoudre des problèmes reliés à leurs ordinateurs. De plus, les institutions qui sont préoccupées par des considérations budgétaires -- lesquelles ne le sont pas? -- n'ont pas le droit d'ignorer le fait que le système d'exploitation Mac OS est moins coûteux à entretenir.

Il demeure néanmoins impérieux de conserver un souci de compatibilité; en conséquence je suis d'avis qu'il importe de maintenir les deux systèmes. Pour l'administration, les ordinateurs Windows sont la norme (pour le meilleur ou le pire). Dans le milieu académique, le Mac serait un choix plus judicieux, surtout pour les étudiants ayant appris sur des Mac. Nous avons les deux systèmes dans notre département. Nous avons un laboratoire PC pour ceux qui le préfèrent, et un laboratoire Mac pour tous les autres. Je tiens à préciser qu'il est très difficile d'avoir une place dans le laboratoire Mac tant il est achalandé, alors que dans le laboratoire PC, ce n'est jamais un problème, et ce même si nous avons moins d'ordinateurs PC.

En fin de compte, les besoins sur un campus sont variables. Les besoins du personnel administratif peuvent être différents de ceux du corps professoral ou de ceux des étudiants, mais ils ne doivent pas être en conflit. Il faut tenir compte de tous les besoins, et le fait de répondre à ceux d'un groupe ne doit pas se faire au détriment des autres.

Je tiens à dire que le fait de confier aux "experts" travaillant dans les laboratoires d'informatique la responsabilité de déterminer ces besoins et de prendre les décisions en conséquence n'est nullement garant de réussite. Ayant moi-même été confronté à cette situation, je suis plus qu'au courant que ce genre de méthode peut conduire à des solutions inappropriées et nécessitant une forte dépendance à l'endroit du support technique. On ne peut nier qu'il existe un conflit d'intérêt qui mine l'objectivité de quiconque occuperait ce genre de poste, il faut donc aussi en tenir compte en adoptant une approche "pragmatique": choisir la plate-forme la plus susceptible de répondre aux besoins des utilisateurs et par-dessus tout conserver ces derniers satisfaits.

J'espère que ce commentaire pourra aider,
Neil Fiertel, Professeur d'art
Université d'Alberta


Compatibilité

Un étudiant, pris de panique, va en consulter un autre. Le premier avait en sa possession deux disquettes au format PC contenant le logiciel AMCASE permettant de poser sa candidature à une école de médecine des États-Unis. Il avait préalablement essayé de faire décompresser les fichiers de format .zip et de faire fonctionner l'application sur trois différents PC et à chaque fois le système plantait. L'autre étudiant a été en mesure, à l'aide de son Mac, de décompresser les fichiers .zip avec StuffIt Expander, ouvrir l'application pour Windows 3.11 à partir de l'émulateur SoftWindows directement du Mac et finalement copier le résultat final sur une disquette en format PC initialisé sur le Mac avec PC/Mac exchange. Grâce à cela, le premier étudiant a été en mesure de remettre sa mise en candidature sur disquette PC tel que requis sans qu'aucun PC n'y ait contribué.


Ce qui compte vraiment, par Trey Yancy

En tant qu'ancien professeur d'art dans une école publique (maintenant infographiste sur Mac à plein temps) j'utilisais un Mac LC I avec Photoshop, QuarkXpress et un digitaliseur afin de permettre la réalisation de plusieurs projets par les étudiants. Voici deux exemples:

Papier à lettres: Afin d'enseigner aux étudiants des principes de design, j'ai incité les étudiants à digitaliser leur propres motifs faits au crayon, à les inverser numériquement, et à conserver 5% de gris. Les classes ont ensuite choisi les polices de caractères à utiliser et la disposition de l'en-tête. Ils ont ensuite pu imprimer leurs créations individuelles et produire des copies à partir de l'original. Les commentaires des parents étaient à l'effet que le papier à lettres produits par leur enfant était de meilleure apparence que ceux qu'ils utilisaient dans leurs milieux de travail respectifs.

T-Shirt: Les étudiants ont dessiné et numérisé des icônes représentant différentes scènes de cheminement académique, et en y intégrant des photographies. Par la suite, ils ont mis en pages ces éléments visuels en ajoutant du texte et ont créé 4 modèles de T-shirt en couleur qu'ils ont pu vendre afin de ramasser des fonds pour le département. Ceci a tellement suscité l'attention qu'un journaliste et un photographe du journal local se sont déplacés pour couvrir la nouvelle.

Dans les deux exemples mentionnés précédemment, ces étudiants n'étaient pas des adolescents au niveau secondaire, mais bien des enfants de 9 et 10 ans du niveau primaire.


Des conseils précieux

  1. Mettre les ordinateurs dans les mains des professeurs en premier. S'ils n'ont pas la chance d'apprendre en premier, que vont-ils faire lorsque les élèves seront devant les ordinateurs? Permettre aux professeurs d'apporter des équipements à la maison durant les vacances.
  2. Ne pas croire que les laboratoires sont la solution universelle. Une combinaison de laboratoire, d'ordinateur en classe et de portatifs est une approche efficace. L'achat de 60 portatifs (Powerbooks et ThinkPad) permettait l'utilisation en classe, lors de conférences, pour des enfants malades, etc.
  3. Ne pas négliger la formation du personnel. Même si la plate-forme est facile à utiliser, la formation permet l'exploitation du potentiel de cette dernière. Lorsque des études soutiennent qu'autant de ressources financières devraient être accordées à l'achat d'équipement qu'à la formation du personnel, ce n'est pas de l'exagération. La formation comprend aussi des conférences et des projets entre collègues.


Le Mac à l'école, par Jeffrey A. See

Je suis un professeur d'anglais au Oshkosh West High School de Oshkosh, WI. Lorsque j'ai été engagé l'an dernier, une de mes tâches "non-écrites" était de commander et de mettre sur pieds 2 laboratoires de 30 appareils. Je m'étais dit que la tâche serait facile: je n'aurais qu'à commander 60 PowerMac 7200, un imprimante laser couleur 12/600, deux imprimantes laser noir et blanc 16/600, quelques digitaliseurs, caméras digitales et modems.

Mais voilà que plusieurs membres du personnel estimaient que l'école devrait se procurer des clones PC puisque c'est ce qui était utilisé dans le "vrai monde". J'ai désespérément plaidé en faveur de la plate-forme Mac, suggérant même l'ajout de cartes de compatibilité DOS. Je suis ultimement parvenu à un compromis: il y aura un laboratoire Mac et un laboratoire PC.

Au mois de novembre, les Macs sont arrivés et je les ai rapidement installés, ainsi que les logiciels. Le réseau fonctionnait parfaitement. En janvier, les PC commandés sont livrés. Sept des 30 ne fonctionnaient pas. Il a fallu que le fabricant les reprenne et les répare. Les 23 PC restant n'étaient pas branchés en réseau parce que le technicien de la commission scolaire n'avait pas le temps de le faire, ce qui signifiait qu'il n'était pas possible d'imprimer à partir de ces ordinateurs. Le digitaliseur pour PC était aussi inutilisable puisque le pilote et le logiciel de ce dernier n'avaient pas été mis à jour pour Windows 95. Entre temps, le bloc d'alimentation d'un des Mac est devenu défectueux. Apple a envoyé un technicien sur place pour le réparer. L'impression en réseau en couleur et en noir et blanc fonctionnait parfaitement bien.

En février le technicien est venu pour relier les 23 PC entre eux pour permettre l'impression en réseau. En mars nous avons reçu les 7 autres qui venaient d'être réparés et nous les avons reliés au réseau existant, sauf deux d'entre eux qui refusaient de reconnaître le réseau. Après deux mois de sollicitation, le technicien a découvert un conflit d'IRQ entre la carte réseau et la carte de son des PC. Une fois les ajustements faits, il a fallu reformatter les disques durs et recommencer à nouveau.

Inutile de dire qu'en juin les problèmes ne sont toujours pas résolus. Nous allons utiliser un serveur Novell pour les PC et le logiciel client Win95 pour ce serveur ne fonctionne pas correctement. Bilan: pour l'année scolaire en cours, nous avons eu 30 Macs complètement opérationnels pour la majeure partie de l'année; les PCs n'ont jamais été entièrement opérationnels et nous n'avons pu bénéficier que d'un usage sporadique de ceux qui étaient correctement configurés.

Je suis le plus fervent partisan de la plate-forme Mac de notre école. J'aime répondre aux gens qui me demandent pourquoi pour les PC ont eu autant de problèmes. Ma réponse habituelle: ce n'est pas un Mac. Cet automne, quand les mêmes personnes qui m'ont forcées à acheter des PC contrairement à ce que mes expériences me dictaient d'acheter, pourquoi les PC ont encore des problèmes de fonctionnement, ma réponse demeurera invariablement: ce ne sont pas des Mac.


page d'accueil Pourquoi Macintosh ? Plus d'anecdotes